Sud Kivu, Rentrée scolaire 2025-2026 : Entre vouloir sauver l’avenir des enfants et timidité

La rentrée scolaire 2025-2026 a été bel et bien effective sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo ce 1er septembre comme prévu par le ministère national de l’éducation et nouvelle citoyenneté.

Même dans les zones dites occupées pour les uns et libérées pour d’autres, le droit à l’éducation a été au rendez-vous.

Si dans la ville de Bukavu, aucun problème majeur n’a été signalé à cette première journée dédiée à l’ouverture solennelle, dans les territoires ça pas été le cas.

Déjà dans un contexte économique incertain accentué par la fermeture des banques et autres institutions des finances depuis la prise de la ville de Bukavu et certains territoires par les forces de l’AFC M23, la bourse des plusieurs sud Kivusien avait chuté. Nombreux avaient perdu leur travail et ceux qui sont restés au poste dans plusieurs services et secteurs de la vie, touchent si pas difficilement, irrégulièrement.

Ainsi , un environnement qui avait déjà prédit à quoi ressemblera la présente rentrée scolaire.

A quelques semaines de l’ouverture, plusieurs parents avaient déjà évoquer la question d’impossibilité de répondre à certains besoins de leurs enfants suite à la dégradation de la situation socio-économique.

La rédaction de vision shala a fait le tour de la province pour comprendre à quoi a ressemblé cette rentrée comparativement à d’autres.

Dans le territoire de FIZI par exemple, les problèmes ont été légions pour justifier la timidité observée.

Contacter, les animateurs de la Nouvelle dynamique de la société civile du Congo NDSCI-Baraka évoquent la question de la conjoncture actuelle associée à la menace de grève proféré par les enseignants à la veille de cette rentrée. A toutes ces préoccupations, l’épineuse question sécuritaire a également été évoqué. Dans plusieurs zones, des combats y sont signalés, perturbant ainsi la quiétude des élèves, parents et enseignants.

Même scénario dans le territoire et ville d’Uvira. Les sources de la société civile locale affirment que celles les écoles privées ont connues un certain engouement. Les publiques auraient suivi le mot d’ordre de leur syndicat pour boycotter l’année scolaire faute du non respect des engagements de l’Etat congolais. Dans certains établissements publics, il y avait moins de dix élèves et quelques enseignants. La situation sécuritaire a également impacter négativement à cette rentrée. Plusieurs parents auraient dû garder leurs enfants pour observer la situation ont-ils affirmés.

Kabare n’a pas fait exception. Pendant plusieurs mois théâtre des combats entre les groupes wazalendo et forces de l’AFC M23, l’environnement n’a pas également été propice pour les écoliers. Plusieurs installations scolaires avaient été détruites lors des affrontements où occupées par les déplacés peut on apprendre des différentes sources de la société civile kabare.

Bien-sûr la situation socio-économique a également joué son rôle.
Vivant de l’agriculture et l’élevage en grande partie, toutes ces activités tournent désormais au ralenti. Accéder aux champs devient de plus en plus difficile pour nombreux suite à l’insécurité, quoi de plus Normal justifier la précarité dans laquelle vivent plusieurs ménages.

Dans le territoire voisin de Walungu, même scénario.

A Nyamarege et Mulamba, pas d’engouement. Élèves et enseignants absents à ce premier jour. Nombreux seraient en déplacement suite à l’insécurité selon les sources locales. Par contre à kaniola et Izege certains élèves et enseignants ont répondu présents à ce premier rendez-vous.

Ces ingrédients combinés, ont fait à ce que la rentrée soit hypothétique dans cette zones.

A kalehe,

Au delà de l’aspect sécuritaire, les catastrophes naturelles ont également contribuées à la dégradation de la situation humanitaire des plusieurs familles, y compris les écoliers. Les événements du 4 au 5 mai 2023 avec plus de 500 morts et nombreux disparus, ont fait plusieurs orphelins et sans abris. Comme conséquence, pas de possibilité pour organiser la rentrée des classes pour plusieurs.
Des écoles détruites et des déplacés en masse, font parties également des éléments à la base d’une rentrée ratée ce 1er septembre se lamentent les acteurs de la société civile kalehe.

Il est sûr que la ville de Bukavu a tiré son épingle du jeu. Malgré les incendies à répétition qui ont mis des nombreuses familles à genoux, les Bleus et blancs ont été quand même Visibles un peu partout. La seule question qui reste est de savoir jusqu’à quand ces familles vont tenir le coup dans ce contexte économique et d’ incendies chaque semaine.

Malgré les obstacles, l’idéal reste de voir cette année aller jusqu’au bout et que le droit d’accès à l’éducation soit garanti à tous les enfants congolais sans discrimination aucune.

Rédaction des informations
OlivierKitoga

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