Entre doute et incertitude, le destin de l’élite congolaise en jeu.
Le parcours scolaire et académique des jeunes congolais est menacé de bien de manière.
Déjà fragilisé par les critiques autour de la question de la gratuité au niveau de l’enseignement des bases, cette année risque d’avorter suite également aux grèves à répétition particulièrement dans le Kivu. Au-delà des interruptions suite à la situation sécuritaire dans la zone, il est impérieux également de revenir sur les différents mouvements de grève ayant précédé cette année scolaire d’environs 2 mois lancés par les professionnels de la craie pour exiger l’amélioration de leurs conditions de vie. Qu’est-il en outre des établissements scolaires ayant accueilli des déplacés bloquant ainsi l’accès aux élèves d’accéder dans leurs salles de classes ?
Que deviendront aussi les élèves ayant fui les zones des combats craignant pour leur sécurité?
Quelle stratégie mettre en place pour récupérer toute cette période perdue suite à ces multiples raisons?
Avec la conjoncture actuelle où la situation socio-économique devient de plus en plus intenable dans la ville de Bukavu par exemple, quelle sera l’attitude des enseignants envers les parents et vice-versa ?
Plusieurs zones d’ombres qui prouvent à suffisamment que le mal est profond et demandent beaucoup plus d’engagement afin de sauver cette année scolaire, si pas académique.
L’avenir des enfants devrait être privilégié surtout que l’éducation est un droit garanti par la constitution du pays.
Rédaction des informations
Paul Fikiri
