Un phénomène qui renaît avec force juste après l’évasion survenue à la prison centrale de Bukavu. Un phénomène caractérisé par des tirs à balles réelles, des vols et cambriolages des maisons mais également des cas de justice populaire.
Les cas les plus récents, sont ceux répertoriés la nuit de ce jeudi 20 au vendredi 21 février 2025 où des maisons d’habitation et boutiques ont fait objet de cambriolage sur trois (3) avenues. Il s’agit des avenues Evariste BAGANDA, du Lac, précisément à l’endroit dit 3 pneus et de l’avenue Paysage 1, toutes au quartier Nyalukemba.
Des coups de balle ont été entendus et par malheur quelques cas des victimes des balles perdues ont été répertoriés et acheminés directement à des structures sanitaires les plus proches pour des soins confirment plusieurs sources locales.
Ces sources recoupées confirment que ces hors-la-loi sont parvenus à se sauver avec de l’argent et plusieurs biens de valeur.
Des cas similaires ont été également enregistrés, la même nuit dans plusieurs avenues du quartier Chai dans la commune de Bagira où des cas similaires ont été signalés.
Il n’y a pas de cela 24 h, au quartier Chai en commune de Bagira, des hommes armés non autrement identifié ont dévalisé plusieurs maisons d’habitation et boutiques et comme si cela ne suffisait pas, la commune de Kadutu n’a pas été exclue de ces actes des hors-la-loi porteurs d’armes à feu.
La sécurité des populations et de ses biens devenue désormais incertaine, l’inquiétude et la peur ne fait que gagner du terrain:
“Pour certains, l’ascension des cas d’insécurité est consécutive à l’évasion à la prison centrale de Bukavu, à la circulation libre de ces détenus, et/ou à la circulation d’armes à feu dans la ville.
Obedi MANVU, un acteur de la société civile sous-noyau Nyalukemba, dénonce ces attaques et sollicite que la chasse aux sorcières soit immédiatement ouverte par les autorités en place.
Tout en soulignant que demain n’est pas loin, notre futur, c’est la seconde après”
cette structure demande en outre à la population, de rester vigilante et de dénoncer à temps réel toute personne susceptible aux suspicions vivant dans nos différentes avenues aux autorités en place.
Par Alvin BUZAKI
