

Tous pour la construction de la mémoire collective et la lutte pour la réparation des victimes des crimes graves commis en RDC: hommages à nos millions de morts ; c’est en ce terme que le go de la deuxième édition du Genocost a été lancé en province du Sud Kivu.
Des activités organisées par les organisations de la société civile avc l’accompagnement du Fond National des Réparations des Victimes FONAREV
Réuni au sein du comité provincial pour la justice transitionnelle, la société civile du sud Kivu vient de mettre en la disposition de la justice un rapport reprenant les crimes perpétrés à l’est du pays entre 1994 et 2024 mais non repris dans le rapport mapping. Au cours des cérémonies organisées dans la salle des spectacles du collège alfajiri , Jean Samy takimbula vice président de la société civile sud Kivu est revenu sur l’importance de ces document dans la lutte contre l’impunité :
” Au delà d’avoir contribué à la constitution des différents groupes des victimes et renforcement de capacités des membres de ces derniers ; nous avons également aider d’autres à obtenir des documents légaux” a t-il indiqué

Au FONAREV de martelé qu’il y a eu et il y a génocide en RDC. Tout en saluant la résilience du peuple congolais,
Maître Tshilenge Kabengele coordonnateur du cabinet du Directeur générale du FONAREV a souligné à son tour que la quête de la justice devrait rester au coeur de touts les efforts:
” En ce jour nous rappelons au monde et à la communauté internationale qu’Il y a eu et qu’il ya effectivement génocide en RDC pour des raisons économiques et nous ne l’acceptons pas. Pour le FONAREV, cette commémoration est un témoignage de notre unité et de notre engagement pour construire ensemble une société plus juste et plus pacifique” a-t-il insisté
Cette date devrait être intériorisé par les congolais de l’Est en particulier pour barrer la route aux pilleurs des ressources naturelles du pays. Jean Jacques Elakano vice gouverneur du sud Kivu rendu des vibrants hommages au chef de l’État, président de la République qui n’aménage aucun effort pour remettre les congolais dans leurs droits et surtout les victimes des différents massacres perpétrés depuis déjà plus de 30 ans sur le sol congolais par des forces négatives et des armées étrangères.
Cette célébration a été précédée par le dépôt des gerbes de fleurs au site mémorial de la Femme non loin du marché de nguba de Bukavu par le vice gouverneur et le représentant du FONAREV.
Sur ce site sont érigés symboliquement les cimetières représentant les différents massacres perpétrés au sud kivu depuis la guerre d’occupation menée par le RCD-Rwanda.
Etait prévu également dans la soirée, l’exposition des photos des massacres et des victimes à la place de l’indépendance de Bukavu. La paix et rien que la paix: le vice gouverneur entouré des représentant des confessions religieuses, représentant du FONAREV, responsables des organisations de la société civile et défenseurs des droits humains, des survivantes des viols et rescapés des massacres et d’autres responsable ont projetés en l’air des colombes symbole de la paix.

Pour rappel, plusieurs massacres ont été commis au sud Kivu il y a plus de 20 ans et les auteurs continuent à aérer en toute impunité. Le massacre de kasika, makobola, kaniola, Mutarule, burinyi, luwinja…font partis des grands moments qui ont marqués l’histoire de l’agression des Forces étrangères à l’Est de la RDC.
La première édition du GENOCOST avait été lancé le mercredi 2 août 2023 par le président Félix tshisekedi pour rendre hommage à tous les congolais tués injustement pour des gains économiques et faire appel à la mobilisation générale contre l’agression de la RDC par des forces étrangères.
Rédaction des informations
Olivier kitoga