Constat de votre rédaction ; comme à l’accoutumé, c’est déjà une obligation pour tout Bukaviens d’observer 2Heures de travaux communautaires chaque samedi (Salongo comme connu du commun de mortels).
Après cet exercice, les déchets sont stockés en attente des véhicules pour évacuation et celà dans plusieurs coins de la ville.
Fort malheureusement, il s’observe un retard significatif dans l’évacuation de ces détritus.
A l’Essence-Major Vangu ou encore derrières le marché de Nyawera, sans pour autant revenir sur le lieu d’entreposage en bas du contennaire de la police à nyawera, sur plusieurs place à kadutu tout comme à Bagira, ces ordures passent 3 , voir même 4 jours après le Salongo pour être évacuées.
Bon nombre de fois en état de décomposition, ces déchets dégagent une odeur nauséabonde parfumant ainsi plusieurs places publiques sous un regard quelque part impuissant mais aussi irresponsable de ceux qui effectuent leurs activités à côté par manque d’initiative pour assainir leur milieu de travail.
Ces odeurs polluent du reste l’air et la présence de ces déchets un peu partout ne rassure pas dans cette ville où l’accès à l’eau potable demeure également un souci. Une situation qui peut entrainer par la suite des problèmes respiratoires et des infections; succinctement cause de plusieurs problèmes de santé publique dans la ville.
Au delà du retard qu’accuse les services chargés de l’évacuation des ces détritus y compris la mairie, il est toujours crucial d’éveiller la conscience de tout un chacun pour une bonne gestion des déchets afin de protéger la santé publique et l’environnement.
Dans une ville où les maladies des mains sales; citons le choléra, fièvre typhoïde, diarrhée, dysenterie amibienne et autres sont toujours d’actualité, d’aucun doute que cette nouvelle stratégie de faire risque de résoudre un problème en créant un autre , peut être plus grave.
Sans pour autant relancer le débat sur l’épineuse question de dépotoir public dans la ville, la bonne manière serait que chacun joue effectivement son rôle, se protégeant les uns les autres car avant que les humanitaires ou l’État n’interviennent, nous serons déjà victimes.
Rédaction des informations
Alvin Buzaki
