Sud Kivu: la femme monte son laboratoire pour décourager ” les parlementaires éternels”. Limitation des mandats à tous les niveaux en RDC

Cette idée développer par Mme Géorgine MUSEME, une femme politique en Republique Democratique du congo évoluant au sud kivu, découle du constat d’un phénomène qui a pris place dans la société congolaise  depuis déjà quelques années.   A l’avènement de l’organisation des élections démocratiques de 2006, 2011, 2018 ou encore les récentes élections de 2023, le même constat a été fait.

Dans un premier temps, les uns sont restés candidats éternels  aux législatives nationales et provinciales.
Candidat en 2006, encore en 2011, en 2018 il est encore là et en 2023 la même personne;  dénonce Georgine MUSEME. Elle attribue également l’échec de la femme aux élections passées à cette attitude qui ne favorise pas d’autres à s’exprimer valablement vu les moyens et stratégies mis en place par ces dinosaures qui ne font que s’éterniser au pouvoir :

je pense qu’il y a lieu de limiter les mandats des parlementaires aussi à deux comme nous les faisons avec le chef de l’État. La constitution de 2006 devrait prendre en compte cet aspect. Avec ce qui se passe, les jeunes et particulièrement les femmes n’auront jamais la chance d’être valablement représentés. Plus ils s’éternisent au pouvoir, plus ils ont les moyens , plus il est difficile de les renversées. Conséquence, il sera  difficile aux jeunes générations et aux femmes sans ressources financières vu notre contexte électoral d’accéder aux instances de prise des decisions.  Que leurs mandats soit également renouvelable une seule fois”

Au delà de ce constat  de Géorgine MUSEME, il se dégage également un autre phénomène : Candidat *YAYOTE* ( candidat à tous les niveaux). Pour ainsi dire, au même moment dans la même législature ;  candidat à la députation nationale,  provinciale, à la sénatoriale et candidat gouverneur…un comportement qui dénote d’une certaine faiblesse de la loi électorale et la constitution en vigueur pensent d’autres observateurs, soulignant que  ces personnes sont beaucoup plus derrière les intérêts personnels que cels du souverain primaire.

Tous ces aspects poussent à une autre réflexion tendant à la révision de la constitution mais avec des restrictions sévères pour n’est pas solutionner un problème en créant un autre.


Rédaction des informations
Olivier Kitoga

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